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mercredi 9 juillet 2014

shake again

Je viens de terminer de préparer mon shake pour demain, même recette.
Je vais me faire une purée de cerise aussi, comme d'habitude.
Aujourd'hui j'ai pu mettre un nom sur un réflexe que j'ai et que les infirmières de l'hopital ou j'étais prennait pour de la résistance à recevoir de l'aide et de la nourriture

1. Définition du mérycisme

Le mérycisme ou rumination est l’acte de faire remonter dans la bouche, de déglutir à nouveau, de faire remonter, puis de ravaler des « bouchées » d’aliments qui viennent d’être ingérées. Cet acte est « involontaire » et se fait sans effort.

Dans la définition, on relève des points importants :

C’est un acte conscient, qui parait volontaire mais qui, en fait, ne l’est pas (pas plus qu’une compulsion alimentaire).
Ce n’est pas un reflux, au sens que seuls les aliments remontent (et pas l’acide gastrique quand la personne est à jeun par exemple).
Ce n’est ni douloureux, ni difficile. Ce n’est donc pas un vomissement de petit volume. Il n’y a en effet aucune contraction « en masse » du diaphragme et le patient ne fait aucun effort pour régurgiter.
Un certain plaisir, voire même un fort plaisir, est attaché à ce trouble.
2. Mécanismes du mérycisme

Le mérycisme a été décrit chez les malades autistes et chez les malades ayant un sévère retard psychomoteur. Puis il a été retrouvé chez des malades psychotiques (troubles sévères de la personnalité) avant qu’on ne s’aperçoive qu’il pouvait être associé à un trouble du comportement alimentaire (TCA).

Peu d’équipes ont travaillé sur le mérycisme. Peu de travaux scientifiques ont été publiés, tant les malades sont peu nombreux. Ainsi PubMed, une base de données scientifiques, ne répertorie que 27 articles en 20 ans sous le terme « merycism » et 784 articles sous le terme « rumination » ! Très peu d’entre eux évoquent la physiopathologie de ce TCA.

C’est un acte spontané que le malade ne « décide » pas, mais qu’il accomplit dans une pensée hédonique. La personne est ainsi souvent « obligée » de le faire, même alors qu’il y a d’autres personnes à table : elle ne peut pas s’en empêcher (c’est même en général pour ceci qu’elle vient consulter) ! Il semble donc qu’il puisse s’agir d’une conduite addictive.


Si j'avais été recu dans une clinique pour les tca plutot que dans un hopital psychiatrique j'aurais probablement su ça plus tot, j'ai ce comportement depuis plus de 5 ans !!!

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